Parier : v.tr. (mot venant du latin °pariare, de par « égal »).
Le verbe « parier » a plusieurs acceptions :
I) Sens vieilli : Accoupler, apparier.
II) Sens moderne :
1. Engager (un enjeu) dans un pari (gager).
Qu’est-ce qu’on parie ?
Je suis prêt à parier, je parie une bouteille de champagne avec toi qu’il acceptera.
L’enjeu n’étant pas précisé : Parier à qui boira le plus.
Parier de faire quelque chose.
Tu paries que je me jette à l’eau tout habillé ? Chiche !
2. Engager (une certaine somme), avec l’espoir que le joueur, le concurrent qu’on désigne remportera la victoire.
Parier vingt euros sur le favori (jouer).
Absolu : Parier à cinq contre un.
– Citation de l’écrivain français Émile Zola (1840-1902) : « Ne pas savoir pour quel cheval parier ».
Parier aux courses.
Sens figurer : Engager un pari sur l’avenir.
– Citation de l’écrivaine française Catherine Cusset (née en 1963) : « Parier, c’est être prêt à perdre. Tout : ses biens, son argent, son amour, sa vie ».
3 Par extension : Affirmer avec vigueur ; être sûr.
– Citation de l’écrivain et philosophe français Jean-Paul Sartre (1905-1980) : « Je parie que c’est du bluff […] Je te parie qu’il y aura un démenti ».
Je te parie tout ce que tu veux qu’il ira.
Il y a gros à parier que : il est à peu près certain que.
– Citation de l’écrivain et philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : « il y a toujours vingt à parier contre un qu’un gentilhomme descend d’un fripon ».
Je l’aurais parié : je m’en doutais.
Vous avez soif, je parie ? je suppose, j’imagine.