Percher : verbe (mot venant de perche).
Le verbe « percher » a plusieurs acceptions :
I) Verbe intransitif :
1. Se mettre, se tenir au-dessus du sol, sur une branche, un perchoir (en parlant d’un oiseau) (aussi percheur).
2. Familier (personnes) : Loger (à un étage élevé).
Il perche au sixième.
Par extension : demeurer, habiter, loger ; familier : crécher, nicher.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Clémentine dit au comte : Où perche donc le capitaine ? ».
II) Verbe transitif (familier) : Placer à un endroit élevé.
Quelle idée d’avoir été percher ce vase sur l’armoire ! (jucher).
III) Verbe pronominal : Se percher : se mettre, se tenir sur un endroit élevé (jucher).
Les oiseaux se perchent sur les fils télégraphiques.
– Citation du poète et fabuliste français Jean de la Fontaine (1621-1695) : « Maître corbeau sur un arbre perché » dans la fable Le Corbeau et le Renard.
– Citation de l’écrivain français Albert Camus (1913-1960) : Familier (personnes) : « Tarrou s’était levé pour se percher sur le parapet de la terrasse (grimper, monter).
Par extension : Femme perchée sur de hauts talons.