Plancher : n.m. (mot venant de planche).
Le mot « plancher » a plusieurs acceptions :
1. Ouvrage qui, dans une construction, constitue une plateforme horizontale au rez-de-chaussée, ou une séparation entre deux étages.
Plancher de charpente, formé de grosses poutres sur lesquelles se fixent les lambourdes supportant un assemblage de planches.
Plancher métallique, à solives et entretoises métalliques.
Plancher à coffrage ; en béton armé ; mixte (béton et métal).
2. Sens vieilli : Partie inférieure du plancher, appelée de nos jours plafond.
Sauter au plancher.
– Citation de l’écrivain et philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) :« Sous les solives d’un plancher ».
3. Partie supérieure d’un plancher, sol de la pièce constitué d’un assemblage de bois assez rudimentaire (à la différence du parquet).
Lattes, lames de plancher.
Plancher de chêne, de sapin.
Sol (d’un véhicule, etc.).
Plancher d’un ascenseur, d’une voiture.
Locution familière : Avoir le pied au plancher : appuyer à fond sur la pédale d’accélérateur d’une automobile.
Locution familière : Débarrasser le plancher : sortir, être chassé.
– Citation de l’écrivain et philosophe français Jean-Paul Sartre (1905-1980) : « Débarrassez-moi le plancher ».
Pantalon feu de plancher : trop court.
D’abord dans le langage des marins puis des aviateurs : Le plancher des vaches : la terre ferme.
4. Science : Paroi inférieure.
Anatomie : Plancher buccal : les parties molles de la bouche situées entre le maxillaire inférieur et l’os hyoïde.
Géographie : Le plancher d’une caverne, d’une grotte.
Sol dur sur lequel repose une dune.
5. Niveau minimal, seuil inférieur.
Le plancher des cotisations.
Apposition invariable : Prix plancher, minimal (opposé à plafond).
Des peines plancher.