Poteau : n.m. (mot venant l’ancien français post, latin postis).
Le mot « poteau » a plusieurs acceptions :
I)
1. Pièce de charpente dressée verticalement pour servir de support (pilier).
Poteau de bois, de béton, de pierre, de métal.
Poteau cornie.
« Les halles, c’est-à-dire un toit de tuiles supporté par une vingtaine de poteaux » (Flaubert).
Locution : Avoir des jambes comme des poteaux, grosses et informes.
Elle a de ces poteaux !
Pièce verticale d’une potence.
2 Pièce de bois, de pierre, de métal, haute et assez grosse, dressée verticalement.
Poteau portant un écriteau, un panneau.
Poteau indicateur, portant un panneau donnant des renseignements (noms de lieux, direction des routes…).
Poteau-frontière, marquant l’emplacement d’une frontière.
Petit poteau (potelet).
Poteau télégraphique, poteau électrique, portant les fils et leurs isolateurs.
« Sur le flanc du remblai se dressaient les poteaux télégraphiques : deux bignes jointes par le haut et des godets de porcelaine blanche » (Bosco).
Poteau servant à attacher une barque, un animal.
Sport : Montants de bois ou de métal qui supportent le filet médian ou la barre des buts.
Poteau de but, au rugby.
Poteau de basketball, de volleyball, de tennis.
Dans une course : Poteau de départ, d’arrivée, pieu marquant les termes de la distance à courir.
Locution : Coiffer (un concurrent) sur le poteau, le battre de justesse.
3. Spécialement : Poteau (d’exécution), où l’on attache la personne que l’on va fusiller.
Locution : Mettre, envoyer au poteau : condamner à la fusillade.
« Les types comme lui on les foutrait au poteau en cas de guerre » (Aragon).
II) Sens familier et vieilli : Ami fidèle (sur lequel on peut s’appuyer) (pote).
« De vrais camarades ceux-là, des solides, des sûrs, des poteaux » (Genevoix).
Charpente :
Potence : ( sous lexique done)
Coiffer :
Pilier : SOUS ARGOT DONE
Fusillade :
Fusiller : sous argot DONE