Tribut : n.m. (mot venant du latin tributum « impôt, contribution », de tribuere « répartir (l’impôt) entre les tribus »).
Le mot « tribut » a plusieurs acceptions :
1. Contribution forcée, imposée au vaincu par le vainqueur, ou payée par un État à un autre, en signe de dépendance, de soumission.
Payer tribut, un lourd tribut à l’envahisseur.
– Citation de l’écrivain français Émile Henriot (1889-1961) : « Minos exigea des Athéniens […] un tribut annuel de sept garçons et de sept filles que dévorait le Minotaure ».
2. Contribution payée à un supérieur, une autorité, un pouvoir (seigneur féodal, État) (imposition, impôt).
– Citation du philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français Alain, de son vrai nom Émile-Auguste Chartier (1868-1951) : « Il n’est plus question, en notre temps, de lever tribut sur les populations sans leur rendre en services publics l’équivalent de ce qu’elles paient ».
Le tribut du sang : l’obligation militaire.
Somme des impositions destinées à un même usage.
3. Sens figuré et littéraire : Ce qu’on est obligé d’accorder, de supporter (pour des raisons morales) (hommage).
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Pour recueillir le tribut d’étonnement que lui devaient des provinciaux ».
Locution : Payer tribut à la nature : mourir.
Imposition :