Vanter : v.tr. (mot venant du latin ecclésiastique vanitare, de vanitas : vanité).
Le verbe « vanter » a plusieurs acceptions :
I) Littérature : Parler très favorablement de (quelqu’un ou quelque chose), en louant publiquement et avec excès (célébrer, exalter).
– Citation de l’écrivain français Émile Zola (1840-1902) : « Il mettait la conversation sur les rares qualités […] de Camille ; il vantait sa victime ».
– Citation de l’écrivain français Théophile Gautier (1811-1872) : « Les femmes dont les hommes vantent la beauté et la grâce ».
– Citation de l’écrivain français Anatole France (1844-1824) : « Il lui vanta la nature et la solitude ».
Plus courant : Citation du romancier, dramaturge, scénariste et réalisateur français David Foenkinos (né 1974) : « Vanter les mérites d’une très belle carrière ».
Vanter l’efficacité d’un produit.
Vanter sa marchandise (Faire l’article).
II) Verbe pronominal : Se vanter
1. Absolu : Exagérer ses mérites ou déformer la vérité par vanité.
Citation de l’écrivain et officier de carrière français Pierre Choderlos de Laclos (1741-1803) : « La petite assure qu’elle a su se défendre. Je parierais bien qu’elle se vante ».
Elliptique : Sans me vanter : soit dit sans me vanter, sans vanité (familier : Ce n’est pas pour dire, mais…).
2. Se vanter de : tirer vanité, se glorifier de (quelque chose de vrai ou de faux).
Citation du romancier et dramaturge français Alain-René Lesage ou Le Sage (1668-1747) : « Ces fanfarons qui se vantent du bien qu’ils n’ont point fait ».
Familier : Il ne s’en est pas vanté : il l’a caché, il n’en a pas parlé.
Tu n’as pas à t’en vanter, il n’y a pas de quoi se vanter : ce n’est pas très glorieux.
Et je m’en vante ! et j’en tire un sujet de satisfaction.
– Citation de l’écrivain et musicien français Boris Vian (1920-1959) écrite en 1954 : « On ne devrait pas se vanter d’avoir fait la guerre, on devrait le regretter » .
Se déclarer, par vanité, capable de… (se flatter, prétendre, se targuer, se faire fort de).
– Citation du poète français, premier lauréat du prix Nobel de littérature en 1901 René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme (1839 -1907) :« Nul ne peut se vanter de se passer des hommes ».
