Samp (cuisine africaine) : Le samp est le grain de maïs séché qui est foulé aux pieds puis cassé. L’enveloppe du grain est éliminée lors du processus. Il est utilisé dans la variante xhosa (*) de l’umngqusho et parfois consommé avec du chakalaka. Il peut aussi être servi avec du bœuf, de l’agneau, de la volaille ou en farce.
(*) Les Xhosa sont un peuple Bantu, groupe ethnique de l’ Afrique du Sud dont le territoire est principalement dans le Cap oriental moderne.
Le mot samp est d’origine amérindienne (**), venant du mot narragansetts nasàump. Les colons de Nouvelle-Angleterre sont les premiers à désigner la bouillie de farine de maïs ou de céréales en tant que samp
(**) Les Amérindiens, Indiens d’Amérique, Indiens, Autochtones ou encore membres des Premières Nations, aborigènes, natifs américains ou Autochtones américains, sont les habitants de l’Amérique qui étaient présents avant la colonisation européenne et leurs descendants.
Comme l’hominy (semoule de maïs), le samp est préparé à partir des gruaux (grains décortiqués) de maïs, mais les deux sont produits par des procédés différents.
Les grains de maïs non cassés ni décortiqués peuvent également être cuits (bouillis) jusqu’à devenir tendres. Ce plat est alors appelé stampmielies en afrikaans (***).
Le samp est généralement servi avec des haricots.
(***) L’afrikaans est une langue germanique issue du néerlandais, parlée en Afrique du Sud, en Namibie, et dans une moindre mesure au Botswana et au Zimbabwe, notamment par les peuples de langue afrikaans dont les Afrikaners. Le mot afrikaans signifie « africain » en néerlandais.