Abord : n.m. (mot venant de aborder).
Le mot « abord » a plusieurs acceptions :
I)
I)
1. Sens vieilli : Action d’aborder un rivage ; par extension : action d’arriver dans un lieu (accès).
2. Par extension et au pluriel : Les abords d’un lieu, ce qui y donne accès, l’entoure immédiatement (alentours, environ). Ralentir aux abords d’une école.
Les abords du volcan sont dangereux.
Les abords du volcan sont dangereux.
Abord veineux (cathéter).
4. Locution adverbiale (maritime) : En abord : le long du bord, à l’intérieur du pavois (*).
Espar arrimé en abord.
(*) Pavois : Partie des bordages située au-dessus du pont.
Espar arrimé en abord.
(*) Pavois : Partie des bordages située au-dessus du pont.
II)
Sens vieilli : « Les abords furent silencieux, les compliments brefs » (Marivaux).
Sens moderne (dans quelques expressions) : Être d’un abord facile (accessible, région : parlable).
Sous des abords assez froids, il est charmant, malgré une apparence, des dehors…
Sous des abords assez froids, il est charmant, malgré une apparence, des dehors…
À l’abord (littérature) ; dès l’abord (littérature) ; au premier abord ; de prime abord : dès la première rencontre ; par extension : à première vue, tout de suite.
« Monseigneur surprenait à l’abord par les grands traits pâles de son visage » (France).
Au premier abord, le problème paraît insoluble (a priori).
« Cet homme, au premier abord un peu fermé » (Goncourt).
« Elle avait deviné de prime abord qu’ils avaient en commun bien des rancunes » (Green).
« Monseigneur surprenait à l’abord par les grands traits pâles de son visage » (France).
Au premier abord, le problème paraît insoluble (a priori).
« Cet homme, au premier abord un peu fermé » (Goncourt).
« Elle avait deviné de prime abord qu’ils avaient en commun bien des rancunes » (Green).
2. Locution adverbiale : D’abord.
Littérature : Dès le premier contact.
« L’art suprême est celui qui ne se laisse pas d’abord reconnaître » (Gide).
Littérature : Dès le premier contact.
« L’art suprême est celui qui ne se laisse pas d’abord reconnaître » (Gide).
Sens courant : En premier lieu.
Dans le temps : Au préalable.
Demandons-lui d’abord son avis, nous déciderons ensuite.
Il faut d’abord que nous nous préparions.
Tout d’abord : avant toute chose.
Demandons-lui d’abord son avis, nous déciderons ensuite.
Il faut d’abord que nous nous préparions.
Tout d’abord : avant toute chose.
Dans une série ordonnée : En premier lieu.
D’abord les petits, ensuite les grands.
Les femmes et les enfants d’abord.
D’abord les petits, ensuite les grands.
Les femmes et les enfants d’abord.
Essentiellement.
Chacun lutte d’abord pour survivre.
« L’homme est né d’abord orgueilleux » (Bernanos).
Chacun lutte d’abord pour survivre.
« L’homme est né d’abord orgueilleux » (Bernanos).
(En tête de phrase ou en incise, pour renforcer une affirmation) : Moi, d’abord, je n’aime pas le café.
Contraires d’abord : après, ensuite.
Extrait de la chanson « Les copains d’abord » du chanteur, musicien et poète français Georges Brassens (1921-1981) :
« Non, ce n’était pas le radeauDe la Méduse, ce bateauQu’on se le dise au fond des portsDise au fond des portsIl naviguait en père peinardSur la grand-mare des canardsEt s’appelait les Copains d’abordLes Copains d’abord
Ses fluctuat nec mergiturC’était pas d’la littératureN’en déplaise aux jeteurs de sortAux jeteurs de sortSon capitaine et ses matelotsN’étaient pas des enfants d’salaudsMais des amis franco de portDes copains d’abord ».