Barbouiller : v.tr. (mot venant de barboter avec substitution de finale d’après des verbes comme brouiller, souiller).
Le verbe « barbouiller » a plusieurs acceptions :
1. Couvrir d’une substance salissante : salir ; couvrir, maculer, souiller, tacher ; familier : saloper.
Barbouiller un mur de graffitis, à la bombe (taguer).
Un enfant dont le visage tout barbouillé de confiture.
2. Étendre grossièrement une couleur sur (quelque chose) (enduire).
Barbouiller un mur.
Par extension : Peindre grossièrement.
– Citation de l’écrivain et philosophe français Jean-Paul Sartre (1905-1980) : « Un amateur qui barbouille des toiles le dimanche » (peinturlurer).
3. Charger de gribouillages, de griffonnages.
Barbouiller du papier (gribouiller, griffonner).
Sens figuré : Écrire des choses de peu de valeur.
4. Sens figuré et familier : Barbouiller l’estomac, le cœur : donner la nausée.
Participe passé adjectival : avoir l’estomac tout barbouillé (embarrassé).
Contraires de barbouiller : débarbouiller, laver, nettoyer.