Câble : n.m. (mot venant du bas latin capulum ; écrit câble par influence de l’ancien français chaable « catapulte »).
Le mot « câble » a plusieurs acceptions :
I)
1. Faisceau de fils (textiles, métalliques, etc.) tressés (corde).
Torons formant un câble.
Câble de levage.
Câble pour retenir un chargement (liure).
Câble de traction (remorque).
Tendeur, poulies de câble.
Maritime : Gros cordage, ou forte amarre. « Ce câble végétal fut attaché à l’arrière du radeau » (J. Verne).
Filer, mouiller un câble : lâcher le câble en le déroulant.
Câble de la bouée d’une ancre (orin), de l’ancre (chaîne), de la barre du gouvernail (drosse).
Câble de halage, de remorque (remorque, touée).
Haler un câble (paumoyer).
Câble qui se rompt.
Sens figuré : Péter un câble : Quand on pète un câble, cela signifie qu’on est très en colère, qu’on perd la tête, qu’on devient fou.
Câble de téléférique.
Mécanique : Câble de commande.
Câble de frein.
2. Gros cordon d’argent, de soie servant à relever des tentures, à attacher des tableaux (câblé).
Moulure en forme de gros cordage.
3. Par analogie : Fil conducteur métallique, ou faisceau de fils protégé par des enveloppes isolantes.
Câble électrique.
Câble aérien.
Poser, immerger un câble sous-marin.
Câble télégraphique, téléphonique.
Liaison par câble.
Câble coaxial et câble à fibres optiques.
La télévision par câble(s) ou le câble (câblodistribution ; multiconducteur.
Câble numérique, câble haute vitesse.
« Je ne sais plus, avec le câble, d’où viennent les émissions » (Godbout).
Être abonné au câble.
Les bouquets du câble et du satellite.
4. Par analogie : Câble hertzien : liaison par faisceau d’ondes hertziennes.
II) Sens vieilli : Câblogramme.
Envoyer un câble (câbler).
Répondre par câble.
Gouvernail :
Drosse :
Remorque :
Toron :
Liure :