Couronner : v.tr. mot venant du latin coronare, de corona).
Le verbe « couronner » a plusieurs acceptions :
I)
1. Ceindre, coiffer d’une couronne.
Couronner une jeune fille de fleurs.
Spécialement : Ceindre d’une couronne en signe de distinction honorifique, de récompense.
Les Anciens couronnaient les vainqueurs des jeux.
Autrefois, les vainqueurs étaient couronnés de laurier (lauréat)
Décerner un prix, une récompense à (quelqu’un).
Couronner un livre.
Ouvrage couronné par l’Académie française.
2 Proclamer (quelqu’un) souverain en ceignant d’une couronne (sacrer).
Le jour où le roi fut couronné (couronnement).
II)
1. Sujet chose : Orner, entourer (la tête) comme fait une couronne (coiffer ; auréoler).
Un bandeau, un diadème couronnait son front (ceindre).
« La blancheur de ses cheveux couronnait, comme un diadème, son front jeune » (Martin du Gard).
2. Littérature : Entourer, ceindre comme d’une couronne.
Verbe pronominal : « Les sommets se couronnent avec gravité de chênes verts » (Fromentin).
« Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure ! » (Lamartine).
3. Littérature : Achever en complétant, en rendant parfait.
Son entreprise a été couronnée de succès.
« Ceux dont une honorable vieillesse couronne une vie sans reproches » (Rousseau) (accomplir, achever, conclure, parachever, parfaire).
Ironique : Et pour couronner le tout, il arrive en retard.
4. Tailler (un arbre) en couronne.
5. Blesser au genou.
« Après avoir couronné son poney, il s’était creusé aux genoux deux plaies » (Giraudoux).
Verbe pronominal : Il s’est couronné en tombant.
Contraires de couronner : découronner, détrôner, renverser, commencer.
Auréoler :
Découronner :
Diadème :
Coiffer :