Obéir : v.tr.ind. (mot venant du latin obœdire).
Le verbe « obéir » a plusieurs acceptions :
1. Obéir à quelqu’un : se soumettre (à quelqu’un) en se conformant à ce qu’il ordonne ou défend.
Enfant qui obéit à ses parents (écouter).
Obéir à un maître : être, se mettre aux ordres d’un maître.
Obéir à une puissance (s’inféoder).
Se faire obéir, être obéi des autres.
Il a de l’autorité et sait se faire obéir.
Absolu : Il faut obéir (s’incliner, se soumettre).
– Citation de l’écrivain et philosophe français Jean-Paul Sartre (1905-1980) : « Il est toujours facile d’obéir, si l’on rêve de commander ».
Obéir sans murmurer, sans broncher.
Obéir au doigt et à l’œil.
2. Obéir à quelque chose : se conformaer, se plier à ce qui est imposé par autrui, ou par soi-même (acquiescer -à-, déférer -à-).
Obéir à un ordre, l’exécuter (obtempérer).
Chien qui obéit à la voix de son maître.
Par extension : Obéir aux lois (observer, sacrifier, suivre).
Obéir à sa conscience.
Obéir à une impulsion (céder).
Il obéissait à un mouvement, à un sentiment de pitié (Se laisser aller à…).
Animal qui obéit à son instinct.
3. Choses : Être soumis à (une volonté).
Ses jambes fatiguées ne lui obéissaient plus.
Les freins n’obéissent plus (répondre).
Par extension : Être soumis à (une nécessité, une force, une loi naturelle).
Les corps matériels obéissent à la loi de la gravitation.
Contraires d’obéir : commander, diriger, ordonner ; désobéir, résister, transgresser, violer.