Refuge : n.m. (mot venant du latin refugium).
Le mot « refuge » a plusieurs acceptions :
1. Sens vieilli (personnes) : Soutien, sauveur.
– Citation du dramaturge et poète français Jean Racine (1639-1699) : « Ce Dieu, depuis longtemps votre unique refuge ».
2. Sens moderne : Lieu où l’on se retire pour échapper à un danger ou à un désagrément, pour se mettre en sûreté (abri , asile, retraite).
Chercher refuge.
Demander refuge à quelqu’un.
– Citation de l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) : « Nous trouvions refuge dans la charpente du grenier ».
– Citation de l’écrivain français Georges Duhamel (1884-1966) : « Mon terrier, mon refuge contre cette ville folle (havre).
Lieu où se rassemblent des personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas aller ailleurs.
– Citation de l’écrivain français Théophile Gautier (1811-1872) : « Son salon était le refuge de l’aristocratie non ralliée ».
Abstrait : Citation de l’écrivain français Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline (1894-1961) : « Son refuge c’était sa musique ».
Par apposition : Une valeur refuge, particulièrement sûre.
– Citation de l’écrivain, poète, essayiste et acteur français Michel Thomas, dit Michel Houellebecq (né en 1956 ) : « Certains avaient même prédit que l’art deviendrait une valeur refuge ; ils s’étaient trompés ».
Des placements refuges.
3. Chasse : Lieu où le gibier se met à l’abri quand il est poursuivi (gîte).
4. Petit trottoir ou emplacement délimité au milieu de la chaussée qui permet aux piétons de traverser en deux temps et de se mettre à l’abri de la circulation des voitures.
5. Petite construction en haute montagne, où les alpinistes peuvent passer la nuit, s’abriter en cas de mauvais temps, etc. (région : cabane).
Le refuge Vallot, sur les pentes du Mont-Blanc.