Rime : n.f. (mot venant de rimer).
Le mot « rime » a plusieurs acceptions :
1. Disposition de sons identiques à la finales de mots placés à la fin de deux unités rythmiques ; élément de versification, procédé poétique que constitue cette homophonie.
Rime et assonance.
Mot employé pour la rime.
– Citation de l’écrivain français Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869) : « Rime, qui donnes leurs sons Aux chansons ».
– Citation de l’écrivain et philosophe français Voltaire (1694-1778) : « Nous ne pourrons jamais secouer le joug de la rime ; elle est essentielle à la poésie française ».
– Citation du poète français Paul Verlaine (1844-1896) : « Ô qui dira les torts de la Rime ».
Rime riche, comprenant au moins une voyelle et sa consonne d’appui (exemple : image – hommage).
Rime pauvre (exemple : ami – pari).
Rime féminine, masculine, terminée par e muet ou non.
Rimes plates, rimes croisées (ou alternées), rimes embrassées.
Rime intérieure, à l’hémistiche (*).
Rime pour l’oreille (rime véritable) et rime pour l’œil (exemple : aimer – amer).
Rime en -age, en -ment, etc., mots terminés par ces finales.
Dictionnaire de rimes
– Citation du poète français Jacques Prévert (1900-1977) : « L’amiral Larima l’arima Larima quoi la rime à rien. ».
(*) Hémistiche : Moitié d’un vers (spécialement de l’alexandrin), marquée par un repos ou césure.
2. Locution : Sans rime ni raison : d’une manière incompréhensible, absurde.
Il est parti sans rime ni raison.
Ça n’a ni rime ni raison, aucun sens.
– Citation du philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français Alain, de son vrai nom Émile-Auguste Chartier (1868-1951) : « Il faut que la rime soit raison ».