Valse : n.f. (mot venant de l’allemand Walzer).
Le mot « valse » a plusieurs acceptions :
1. Danse à trois temps, où chaque couple tourne sur lui-même tout en se déplaçant.
Valse viennoise (à pas glissés, rapides).
Valse lente, anglaise (boston).
– Citation du poète et écrivain français Alfred de Musset (1810-1857) : « Et, dans les tourbillons de nos valses joyeuses ».
Valse musette.
Air, musique qui accompagne cette danse.
Les valses du compositeur et chef d’orchestre allemand Richard Georg Strauss (1864-1949).
Morceau de musique instrumentale de forme libre composé sur le rythme de cette danse.
Les valses du compositeur et pianiste d’ascendance franco–polonaise, Frédéric Chopin (1810 -1849).
2. Sens figuré : Mouvement de personnel à des postes politiques ou administratifs que les titulaires ont l’air d’échanger.
La valse des ministres, des portefeuilles.
Modification, changement, remplacement fréquents (en parlant de choses).
La valse des étiquettes, des prix.
Du nom d’une valse caractérisée par des pas en avant puis en arrière : Valse-hésitation : suite de décisions, d’actes contradictoires.
Des valses-hésitations.
3. Début des paroles de la chanson La valse à mille temps du chanteur belge Jacques Brel (1929-1978), sortie en 1959 :
« Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà
Au premier temps de la valse
Je suis seul, mais je t’aperçois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Me murmure murmure tout bas
Une valse à trois temps
Qui s’offre encore le temps
Qui s’offre encore le temps
De s’offrir des détours
Du côté de l’amour
Comme c’est charmant
Une valse à quatre temps ».