Vin d’honneur : Certains l’appellent cocktail, apéritif, verre de l’amitié, (en Suisse verrée),… Mais l’idée reste la même. Le vin d’honneur consiste à offrir un apéritif à son entourage, après la cérémonie civile et/ou religieuse et éventuellement avant de passer à table. Cet usage n’est pas obligatoire mais fait partie de la tradition. Il s’avère aussi bien pratique.
Cette réception, qui précède généralement le dîner, sert de transition entre la cérémonie et les grandes festivités.
Elle représente aussi l’occasion de convier autour d’une coupe de champagne et de quelques canapés, toutes les personnes invitées au dîner mais aussi toutes les autres qui sont moins proches de la maîtresse de maison mais qu’elle souhaite tout de même avoir à ses côtés… pendant un temps limité. C’est aussi un moyen de répondre aux places limitées du lieu choisi.
Ainsi, les collègues, les voisins, les amis des parents, les membres de la chorale qui ont animé la cérémonie, l’officiant religieux, les oncles et les tantes et les cousins éloignés seront des candidats idéaux.
Si le grand jour a lieu dans un petit village, la tradition veut que l’on propose aux habitants de se joindre à ce moment-là.
Le lieu du vin d’honneur : deux options.
– La première : près du lieu de la cérémonie. Si le temps le permet, une jolie table dressée à l’extérieur fera très bien l’affaire. On peut aussi se renseigner auprès de la mairie ou auprès du lieu de culte pour obtenir l’accès à une petite salle leur étant attenante.
Le + : si vous on a convié au vin d’honneur des personnes qui ne le sont pas au dîner, cela facilitera leur départ.
Le – : il n’est pas toujours évident de trouver une salle gratuite et disponible juste à côté du lieu de la cérémonie. Cette solution pourrait entraîner des frais supplémentaires.
– La seconde : sur le lieu de la réception
On aura pris soin, au moment de réserver la salle, de prévenir le prestataire de son intention. Une tente montée dans les jardins, un buffet dressé dans une cour, une pièce différente de celle prévue pour le dîner pourront très bien accueillir le vin d’honneur.
On peut aussi faire d’une pierre deux coups : un seul lieu pour deux « réceptions ». Les invités sont déjà sur place avant le dîner et les retardataires n’auront donc pas d’excuse.
Mais ceux qui ne sont pas invités au dîner mais seulement au vin d’honneur seront peut-être un peu vexés de ne profiter que d’une partie de la réception. Il sera alors plus délicat de les encourager à quitter les lieux avant le début des agapes réservées à d’autres.
On a souvent tendance à le faire trop durer, ce qui peut souvent plomber le reste de la soirée.
Idéalement le vin d’honneur ne devrait pas excéder 2 heures. Une heure serait en effet trop courte pour ceux qui ne sont pas invités à la suite des réjouissances.
En général, pendant la durée du vin d’honneur, il faut se concentrer uniquement sur les personnes qui ne seront pas là ensuite.
L’idéal est de proposer du champagne, des boissons alcoolisées, des jus de fruit, des sodas (on n’oublie pas les versions light qui sont souvent très demandées), des bouteilles d’eau plate et d’eau gazeuse. On évite le vin qui sera servi à table.
Ne surtout pas faire l’impasse sur les petites choses à grignoter, au risque de voir des invités défaillir de faim et d’autres complètement cassés par la consommation d’alcool à jeun.
Il faut miser surtout sur le salé : des verrines très tendance, des pains-surprises, des canapés, des crudités en petites brochettes, des petits-fours salés…
Il faut prévoir une petite dizaine de pièces par personne.
Il va bien falloir faire comprendre à certains que malgré tout l’attachement qu’on leur porte, ils ne sont pas conviés à rester…
Dès l’envoi des faire-part, on glissera un carton qui leur sera exclusivement réservé. Il précisera qu’ils sont invités au vin d’honneur de 18 heures à 20 heures.