Hurler : verbe (mot venant du bas latin urulare, classique ululare, d’origine onomatopéique).
Le verbe « hurler » a plusieurs acceptions :
I) Verbe intransitif :
1. Animaux : Pousser des hurlements.
Chien qui hurle à la lune, à la mort.
Locution figurée : Hurler avec les loups : faire comme ceux avec qui l’on se trouve, se conformer à leurs opinions.
2. Personnes : Pousser des cris prolongés et violents (crier).
Hurler de rage, de terreur, de douleur.
– Citation du poète et romancier français Louis Aragon (1897-1882) : « Elle hurla comme une bête qui ne peut rien faire d’autre pour exprimer sa douleur ».
Locution familière : Hurler de rire : rire bruyamment.
Par exagération : C’est d’une laideur à hurler !
3. Parler, crier, chanter de toutes ses forces (vociférer ; familier : beugler, brailler, gueuler).
Ne hurle pas, je ne suis pas sourd.
La télé hurle, baisse le son.
4. Produire un son, un bruit semblable à un hurlement.
Freins d’un véhicule qui hurlent.
– Citation du poète français Paul Verlaine (1844-1896) : « Dehors le vent hurle sans trêve ».
5. Sens figuré (couleurs) : Produire un effet violemment discordant (jurer).
II) Verbe transitif : Exprimer par des hurlements.
Hurler sa douleur, son désespoir.
Dire avec emportement, fureur, en criant très fort (clamer).
Hurler des injures, des menaces.
– Citation de l’écrivain français Albert Camus (1913-1960) : « Ils hurlaient et chantaient à pleins poumons que leur club ne périrait pas ».