Livrée : n.f. (mot venant de « vêtements livrés, fournis par un grand seigneur à sa suite », de livrer).
Le mot « livrée » a plusieurs acceptions :
1. Anciennement : Vêtements aux couleurs des armes d’un roi, d’un seigneur, que portaient les hommes de leur suite.
2. Habits d’un modèle particulier, que portaient les domestiques masculins d’une même maison et de nos jours, uniforme analogue (dans certains hôtels, comme les hôtels de luxe).
Livrée de valet, de cocher.
Portier en livrée.
Sens vieilli : Porter, revêtir la livrée : être, devenir domestique.
Par extension (sens vieilli) : La domesticité.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « La livrée sort du peuple ».
3. Anciennement : La livrée d’une dame, rubans, pièces d’étoffe à ses couleurs.
4. Littérature : Signes extérieurs caractéristiques, révélateurs (d’une condition, d’un état).
La livrée de la misère (insigne, marque ; apparence).
– Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) : « Revêtir la livrée du péché ».
5. Zoologie : Aspect (d’un animal), temporaire ou non.
La livrée nuptiale du paon.
Spécialement : Pelage, plumage.