Va-et-vient : n.m. inv. (mot venant de aller et venir).
Le verbe « va-et-vient » a plusieurs acceptions :
1. Dispositif servant à établir une communication en un sens et dans le sens inverse.
Maritime : Système de double cordage.
Va-et-vient utilisé entre un navire et la côte.
Petit bac faisant l’aller et le retour.
Organe qui effectue un mouvement alternatif (dans une machine, un mécanisme).
Gond de porte permettant l’ouverture dans les deux sens, et le retour à la position d’équilibre ; porte munie de ce système d’ ouverture.
Dispositif électrique comportant deux interrupteurs (ou plus) montés en circuit, et permettant d’allumer, d’éteindre, de plusieurs endroits.
2. Mouvement alternatif ; action de ce qui va et vient alternativement.
Va-et-vient d’un piston (course), d’une balançoire, d’un pendule (balancement).
– Citation de l’écrivain et romancier français Jean Echenoz (né en 1947) : « Le va-et-vient des essuie-glaces monopolisait le son ».
3. Déplacement de personnes ou de choses en sens inverse ; allées et venues.
Faire le va-et-vient entre deux endroits (navette).
– Citation de l’écrivain Alphonse Daudet (1840-1897) : « Le va-et-vient bruyant de la rue ».
Un café où il y a beaucoup de va-et-vient (passage).