Cordage : n.m (mot venant de corde).
Le mot « cordage » a plusieurs acceptions :
I) Lien servant au gréement et à la manœuvre (de navires, de machines, d’engins) (corde ; brayer, guiderope, liure).
Attacher, tirer, hisser avec un cordage.
Maritime : Fils de caret tordus en torons.
Cordage de chanvre (filin), de jute, de nylon, d’acier.
Grosseurs de cordages : bitord, câble, grelin, guinderesse, lusin.
Cordage noir, goudronné.
Cordage blanc.
Garnir un cordage avec du fil, du filin, etc. (congréer).
Cordages réunis par une épissure.
Cordage en patte-d’oie, se terminant par plusieurs branches.
Cordage mobile (bout, manœuvre).
Partie libre (« courante »), fixe (« dormante ») d’un cordage.
Amarrer, lover un cordage.
Noms des cordages à bord d’un navire : amure, balancine, bosse, bouline, cargue, cravate, draille, drisse, drosse, écoute, enfléchure, erse, estrope, étai, gambe, garcette, gerseau, hauban, haussière, laguis, marguerite, pantoire, ride, sous-barbe, suspente, trévire.
Cordage de traction (agui, élingue, ralingue, saisine), de maintien (retenue, sauvegarde).
II )
1. Mot venant de corde : Manière de mesurer du bois à la corde.
2. Pose des cordes d’une raquette de tennis.
Ensemble de ces cordes.
Le cadre et le cordage d’une raquette.