Entrave : n.f. (mot venant de entraver).
Le mot « entrave » a plusieurs acceptions :
1. Ce qu’on met aux jambes (patte) d’un animal pour gêner sa marche (billot, lien).
Cheval qui brise ses entraves, qui se libère d’une entrave.
Par extension : Lien servant à attacher quelqu’un.
Les entraves d’un esclave, d’un prisonnier (cep, chaîne, fer).
2. Sens figuré : Ce qui retient, gêne, assujettit.
Cette loi est une entrave à la liberté de la presse.
Leurs perpétuelles objections sont des entraves à notre action (empêchement, frein, gêne, obstacle).
– Citation du philosophe et historien français, membre de l’Académie française Hippolyte Taine (1828-1893) : « Les artistes se sont dégagés des entraves de la symétrie » (assujettissement, chaîne, contrainte).
Sans entraves.
Les entraves morales qu’impose la société.
– Citation de l’écrivain français Roger Caillois (1913-1978) : « L’art ne tolère ni limites ni entraves ».
Droit : Délit d’entrave (à une liberté, à l’exercice d’une fonction, etc.).
Entrave à la justice.
Contraires d’entrave : émancipation, libération, liberté, licence.
Assujettissement :
Émancipation :
Empêchement :