Fourrure : n.f. (mot venant de fourrer).
Le mot « fourrure » a plusieurs acceptions :
I)
1. Peau d’animal munie de son poil, préparée pour servir de vêtement, de doublure, d’ornement (pelleterie).
Fourrure à long poil, à poil ras.
Fourrure unie, tachetée.
Couverture, descente de lit en fourrure.
Chasseur de fourrures (trappeur).
Préparation des fourrures : lavage, dégraissage, assouplissement, teinture, brossage, peignage, lustrage, dressage.
Industrie, commerce de la fourrure (fourreur).
– Citation de l’écrivain et poète français Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval (1808-1855) : « Le marché aux fourrures étalait des dépouilles d’animaux sans nombre […] L’ours blanc, le renard bleu, l’hermine, étaient les moindres curiosités de cette incomparable exhibition ».
Manteau de fourrure.
Col, étole, manchon, toque de fourrure.
Vêtement doublé de fourrure (canadienne, pelisse).
Fausse fourrure : tissu synthétique imitant la fourrure (peluche, teddy-bear).
Par extension : Vêtement de fourrure.
Elle aime les bijoux et les fourrures.
Héraldique : Émail de l’écu représentant de la fourrure (hermine, vair ; aussi contre-hermine, contre-vair).
2. Poil particulièrement beau, épais de certains animaux (pelage).
Le chat angora a une très belle fourrure.
3. Principales fourrures d’animaux traitées : agneau, astrakan, castor, chat, chèvre, chinchilla, civette, colobe, écureuil, genette, hamster, hermine, kolinski, lapin, loup, loutre, lynx, marmotte, martre, mouflon, mouton, murmel, ocelot, opossum, otarie, ours, ourson, panthère, petit-gris, phoque, poulain, putois, ragondin, rat musqué ou ondatra, renard, singe, sconse, taupe, vison, zibeline.
II) Mélange de textiles.
Bâtiment : Pièce rapportée pour doubler un élément.
III) Œnologie : Odeur de fourrure qui est une odeur particulière rappelant celle du monde animal prise en général par les vins rouges en vieillissant.