Pari : n.m. (mot venant de parier).
Le mot « pari » a plusieurs acceptions :
1. Convention par laquelle deux ou plusieurs parties s’engagent à verser une certaine somme (enjeu) au profit de celle qui aura raison.
Engager, faire un pari (parier).
Gagner, perdre un pari, son pari.
Pari stupide.
Tenir un pari, l‘accepter (gageure).
2 Forme de jeu où le gain dépend de l’issue d’une partie à laquelle le parieur ne prend pas part lui-même ; action de parier. Législation des paris.
Pari sur le résultat d’une course, sur un cheval.
Pari individuel ou à la cote, effectué par l’intermédiaire des bookmakers (*) et interdit par la loi .
Pari mutuel, dans lequel le montant des enjeux est soumis à un prélèvement fixé par la loi avant d’être réparti entre les gagnants, proportionnellement à leurs mises.
Pari mutuel urbain (marque déposée) (PMU).
Pari couplé, tiercé.
Pari à trois contre un.
Sens figuré : Les paris sont ouverts, se dit d’une affaire dont le dénouement est incertain.
(*) Bookmaker : Personne qui prend des paris, notamment les paris sportifs.
3. Philosophie : Le pari de Pascal (**), l’argument du pari, par lequel il essaie de convaincre les incroyants qu’en pariant pour l’existence de Dieu ils n’ont rien à perdre, mais tout à gagner.
– Citation du poète français Jacques Prévert (1900-1977) : « Les paris stupides Un certain Blaise Pascal etc… etc… ».
(**) Blaise Pascal, né le 19 juin 1623 à Clermont en Auvergne et mort le 19 août 1662 à Paris, est un polymathe : mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français. Enfant précoce, il est éduqué par son père. Les premiers travaux de Pascal concernent les sciences naturelles et appliquées.
4. Affirmation de grande possibilité d’un évènement, sans enjeu précis.
Je te fais le pari qu’il sera là demain.