Prescrire : v.tr. (mot venant du latin praescribere).
Le verbe « prescrire » a plusieurs acceptions :
1. Droit : Soumettre à la prescription.
Acquérir par la prescription.
Prescrire la propriété d’un immeuble.
Faire ou laisser éteindre par la prescription.
Prescrire une partie de la peine.
Verbe pronominal : Être abrogé par la prescription.
Disposition du Code pénal français : « Les peines prononcées pour un délit se prescrivent par six années » .
Exercer un droit de prescription.
On ne prescrit pas contre les interdits.
2. Sens courant : Ordonner ou recommander expressément ; indiquer avec précision (ce qu’on exige, ce qu’on impose). Prescrire que (et subjonctif) (vouloir).
Prescrire de faire quelque chose (préconiser, recommander.
– Citation de l’écrivain et philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) :« Il en coûte peu de prescrire l’impossible quand on se dispense de le pratiquer ».
Selon les formes que la loi a prescrites (fixer).
Sens figuré : Ce que l’honneur prescrit (commander, dicter, demander, exiger).
Spécialement : Recommander, conseiller formellement.
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « Le médecin prescrivit une infusion de quinquina pur ».
Verbe pronominal passif : Les antibiotiques se prescrivent en cas d’infection.
Prescrire un dictionnaire de latin.
3. Choses : Rendre indispensable.
Ce que les circonstances prescrivent (réclamer).