Ravage : n.m. (mot venant de ravir).
Le mot « ravage » a plusieurs acceptions :
1. Sens vieilli : Action de ravager ; dommage, dégât important causé par l’action humaine avec violence et soudaineté ( dévastation, pillage).
Le ravage d’une région par des pillards (sac).
Les ravages des Barbares.
2. Sens moderne (au pluriel) : Dégâts, destructions causés par les forces de la nature ou par l’être humain (destruction, dommage).
Les ravages du feu, d’une inondation.
De terribles ravages (dévastation).
Les tagueurs ont fait des ravages (vandalisme).
Par extension : Épidémie qui fait des ravages dans une population, la décime.
3. Détérioration subie par le corps.
Les ravages du temps : les conséquences du vieillissement.
Les ravages de la maladie, de la drogue.
Dégâts psychologiques.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Les peines doivent produire sur l’âme de l’homme les mêmes ravages que l’extrême douleur cause dans son corps ».
Locution familière : Faire des ravages : se faire aimer et faire souffrir.
– Citation de l’historien et un homme politique français, membre de l’Académie française Louis Émile Marie Madelin (1871-1956) : « Le Maréchal de Richelieu faisait encore des ravages dans le cœur des jeunes filles ».
4. Au Canada : Un ravage est l’aire d’hivernage de certains animaux sauvages (cerf de Virginie, orignal, caribou).