Tombe : n.f. (mot venant du latin ecclésiastique tumba, grec tumbos).
Le mot « tombe » a plusieurs acceptions :
1. Lieu où l’on ensevelit un mort, fosse recouverte d’une dalle (parfois d’un monument) (sépulture, tombeau).
Descendre un cercueil dans une tombe.
Tombes d’un cimetière, d’une nécropole.
– Citation de l’écrivain, philosophe, poète et dramaturge français, membre de l’Académie française, Jules Romains (1885-1972) : « La tombe présentait une dalle de pierre dure à double pente, une stèle au fond, surmontée d’une croix, une grille ».
Se recueillir sur la tombe de quelqu’un.
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn ».
Goût des tombes (taphophilie).
Profanation de tombes.
Locution : Il doit se retourner dans sa tombe (en entendant cela), se dit d’un défunt qu’on imagine bouleversé, soulevé d’indignation par quelque chose.
Par comparaison : Silencieux, froid, triste… comme une tombe.
2. Pierre tombale ; monument funéraire.
Épitaphe gravée sur une tombe.
3. Locution figurée : Être au bord de la tombe, avoir déjà un pied dans la tombe : être près de mourir.
Sens vieilli : Descendre dans la tombe : mourir.
Suivre quelqu’un dans la tombe, mourir peu après lui.
Creuser sa tombe avec les dents : proverbe très ancien qui avait saisi l’importance de l’alimentation sur notre santé. Mais la prise de conscience de l’effet sur cette même santé des conditions dans lesquelles les aliments sont produits est plus récente et se conjugue avec celle du réchauffement climatique.
Outre-tombe (outre).
« Les Mémoires d’outre-tombe » sont la principale œuvre de l’écrivain français François-René de Chateaubriand (1768-1848), dont la rédaction commence en 1809, sous le titre Mémoires de ma vie, et s’achève en 1841. L’édition originale des Mémoires d’outre-tombe, titre final du projet, est publiée en douze volumes entre 1849 et 1850 chez Penaud frères (Paris), après une diffusion en feuilleton dans le journal La Presse. Chateaubriand souhaitait que ces mémoires ne soient publiés qu’après sa mort, d’où leur titre.
4. Personnes : Être muet comme une tombe ; Être une tombe : être capable de garder un secret.