Enseigne : n.f. (mot venant du la tin insignia, pluriel de insigne « marque », pris en latin populaire pour un féminin).
Le mot « enseigne » a plusieurs acceptions :
1. Sens vieilli : Marque, indice, preuve.
Locution adverbiale (sens vieilli) : À bonne enseigne : sur de bonnes preuves, des garanties sûres.
Littérature (sens vieilli) : À telles enseignes que ; sens moderne : à telle enseigne que : cela est si vrai que (tellement (que).
Il la croyait fâchée, à telle enseigne qu’il n’osait même plus lui parler (À tel point, si bien que).
2. Symbole de commandement servant de signe de ralliement pour des troupes.
L’enseigne des légions romaines (aigle).
Enseignes féodales (bannières, oriflammes).
Littérature : Drapeau.
Marcher enseignes déployées.
3. Panneau portant un emblème, une inscription, un objet symbolique, qu’un commerçant, un artisan met à son établissement pour se signaler au public (panonceau).
Enseigne rouge du bureau de tabac (carotte).
Enseigne publicitaire.
Auberge à l’enseigne du sanglier.
Enseigne lumineuse d’un cinéma, d’une pharmacie.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Au château d’eau, l’enseigne de ce magasin fait courir tout Paris ».
Locution figurée : Être logé à la même enseigne que quelqu’un, être dans la même situation fâcheuse, dans le même embarras.
Lui et moi sommes logés à la même enseigne.
Raison sociale dont dépendent plusieurs établissements.
Les enseignes de la distribution.
– Citation de la romancière française Muriel Barbery (née en 1969) : « De grandes enseignes de luxe ».