Escalade : n.f. (mot venant de l’ancien occitan escalada).
Le mot « escalade » a plusieurs acceptions :
I)
1. Sens vieilli : Assaut d’une position au moyen d’échelles.
– Citation de l’écrivain et philosophe français Voltaire (1694-1778) : « Il monte à l’escalade de la citadelle ».
Par extension : Citation du romancier et dramaturge français Alain-René Lesage ou Le Sage (1668-1747) : « Un marquis qui tente l’escalade pour se glisser dans la chambre d’une fille ».
2. Sens moderne : Action de pénétrer dans une maison par les fenêtres, de passer par-dessus les murs de clôture.
Escalade d’une grille, d’un portail.
Droit : Vol à l’escalade, avec escalade et effraction.
3. Action de grimper sur, à…
Faire l’escalade d’un arbre, d’un mur.
Ascension (d’une montagne, d’une paroi…).
Escalade d’un sommet vierge (première).
Escalade de la face nord : escalade du versant le plus difficile d’une montagne.
Discipline de l’alpinisme qui consiste à gravir des parois abruptes.
Faire de l’escalade (grimpe, varappe).
Escalade sur glace.
Escalade libre, où l’on utilise les prises et les appuis naturels.
Escalade artificielle, en établissant des points d’appui au moyen de pitons, étriers, broches (aussi via ferrata).
Mur d’escalade, qui simule une paroi rocheuse, pour s’entraîner en ville.
Escalade de bloc.
Chaussons d’escalade.
Course de l’escalade, fête folklorique et historique de Genève (Suisse).
II) Sens figuré :
1. Adaptation de l’anglais escalation : Stratégie qui consiste à gravir les « échelons » de mesures militaires, diplomatiques, etc. de plus en plus graves ; mise en œuvre des moyens servant cette stratégie.
L’escalade américaine au Vietnam.
2 . Par extension : Montée rapide, intensification (d’un phénomène).
L’escalade des prix, de la violence (surenchère).
Contraire d’escalade : désescalade.
grimper + grimpe
portail
gravir
versant + balayage
alpinisme
varappe
échelon
surenchère
désescalade