Fée : n.f. (mot venant du latin classique fata, de fatum « sort, destin »).
Le mot « fée » a plusieurs acceptions :
1. Être imaginaire de forme féminine auquel la légende attribue un pouvoir surnaturel et une influence sur la destinée des humains.
Bonne fée, fée bienfaisante.
La (bonne) fée est souvent représentée comme une jolie femme à l‘abondante chevelure, vêtue d’une robe longue et tenant à la main une baguette magique.
Avoir pour marraine une fée.
Fée méchante et revêche, fée Carabosse.
L’enchanteur Merlin et la fée Morgane.
Conte de fées.
Adjectif (sens vieilli) : Qui est enchanté, a des pouvoirs magiques.
– Citation de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Ses doigts semblaient être fées, pour se servir d’une expression de Perrault ».
2. Locution : Fée de quelqu’un, sa bienfaitrice.
Les fées se sont penchées sur son berceau.
Avoir des doigts de fée, travailler comme une fée : être extrêmement habile dans les travaux délicats (en parlant d’une femme).
Sens vieilli ou ironique : La fée du logis : une maîtresse de maison attentive et habile.
La fée verte : l’absinthe.
La fée blanche : la cocaïne.