Bénir : v.tr. (mot venant du latin benedicere « louer », puis « bénir », de bene « bien » et dicere « dire »).
Le verbe « bénir » a plusieurs acceptions :
I)
1. En parlant de Dieu, répandre sa bénédiction sur (protéger).
Familier : Dieu vous bénisse, souhait adressé à qui éternue (À vos souhaits).
2. En parlant du prêtre, du pasteur, appeler la bénédiction de Dieu sur (les fidèles) (consacrer, oindre, sacrer).
Le pape a béni la foule.
Je te bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Le prêtre qui a béni leur mariage.
Sens figuré : Les temps bénis : l’époque heureuse.
Locution : Être béni des dieux : être favorisé par le sort, avoir beaucoup de chance.
Spécialement : Consacrer par une bénédiction, par des cérémonies rituelles (bénit).
Bénir le buis des Rameaux.
Bénir un bateau (baptiser).
3. Par analogie : Souhaiter solennellement bonheur et prospérité (en invoquant, le plus souvent, l’intervention de Dieu).
Bénir ses enfants en mourant.
4. Pain bénit : Expression familière qui désigne au sens propre le pain bénit au cours d une messe et dont on distribue les morceaux aux fidèles.
Au sens figuré, l’expression c’est du pain bénit s’emploie pour parler de quelque chose perçu comme une aubaine, comme quelque chose qui aurait reçu la bénédiction divine.
II)
1. Louer et glorifier (Dieu) pour le remercier par des actions de grâce.
Béni soit le Seigneur !
2. Par analogie : Exalter (quelqu’un ou quelque chose) pour manifester sa satisfaction et sa reconnaissance (applaudir, exalter, glorifier, remercier).
Soyez béni !
Je bénis le médecin qui m’a sauvé.
Je bénis le jour où je l’ai rencontré.
Contraires de bénir : maudire ; exécrer.