Flanc : (mot venant du francique °hlanka).
Le mot « flanc » a plusieurs acceptions :
1. Partie latérale du corps de l’être humain et de certains animaux.
Chacune des deux régions symétriques, droite et gauche, situées sous les côtes.
Se coucher sur le flanc, sur le côté.
– Citation de l’écrivain américain de langue française Julien Green (1900-1998) : « La fatigue lui brisait les côtes ; il porta la main à ses flancs et fit effort pour respirer ».
Locution : Être sur le flanc, alité, et par extension : extrêmement fatigué (éreinté, fatigué, familier : flapi ; être sur les rotules, sur les genoux).
Mettre sur le flanc : exténuer, briser les forces.
Se battre les flancs.
Familier : Tirer au flanc : chercher à échapper à une corvée ; par extension : paresser (Tirer au cul).
Région latérale de l’abdomen et des côtes d’un animal.
Presser, éperonner les flancs de son cheval.
Cheval qui bat des flancs, essoufflé.
2. Sens vieilli ou littéraire : Partie u corps où la vie semble profondément logée.
Percer le flanc (entrailles).
Spécialement : Le ventre maternel (sein).
– Citation du dramaturge et poète français Jean Racine (1639-1699) : « Croit-on que dans ses flancs un monstre m’ait porté ? ».
3. Partie latérale de certaines choses.
Flanc d’un vaisseau (travers).
Flanc à flanc : côte à côte (navires).
Les flancs d’un vase.
Le flanc d’une montagne.
À flanc de : sur le flanc de.
À flanc de coteau.
Fortification : Partie du bastion comprise entre la courtine et la face.
4. Côté droit ou gauche d’une troupe, d’une armée (opposé à front) (aile).
Les flancs d’une colonne.
Sur son flanc droit, sur ses flancs.
Prêter le flanc : exposer son flanc aux attaques de l’ennemi.
Sens figuré : S’exposer (à quelque chose de pénible, ou de dangereux) (Donner prise).
Prêter le flanc à la critique, à la médisance.
5. Héraldique : Une des divisions qui touchent au bord de l’écu, quand il est tiercé en pal.