As : n.m. (mot venant du latin as, unité de monnaie, de poids, de mesure).
Le mot « as » a plusieurs acceptions :
I) Anciennement : Pièce de monnaie romaine en cuivre.
II)
1. Côté du dé à jouer (ou moitié de domino) marqué d’un seul point ou signe.
Amener deux as au trictrac (*)
(*) Trictrac : Jeu populaire de dés, où l’on fait avancer des pions (dames) sur un tablier à deux compartiments.
2. Carte à jouer, marquée d’un seul point ou signe, qui est carte maîtresse dans de nombreux jeux.
As de carreau, de cœur, de pique, de trèfle (aussi : manillon).
Paire, brelan, carré d’as.
L’as : Le numéro un, au tiercé, au quarté.
Il fallait jouer l’as, le huit et le quatre.
L’as : La table numéro un (restaurant).
Locution familier : Être ficelé, fichu comme l’as de pique : être mal habillé ou mal fait.
– Citation écrivain et un journaliste français Lucien Bodard (1914-1998) : « Je suis sale, mal peigné, attifé comme l’as de pique, tout sur moi devient guenilles ».
Être aux as, plein aux as : avoir beaucoup d’argent.
Passer quelque chose à l’as (par allusion aux jeux où l’on passe) : l’escamoter ; passer à l’as : être escamoté, négligé.
3. Aviron : Rameur d’élite, chef de nage placé près du barreur pour donner la cadence.
4. Sens figuré (argot des militaires) : Personne qui réussit excellemment dans une activité.
Un as de l’aviation, du volant (champion, crack).
L’as des as : le plus remarquable dans son genre.
Locution familière (Absolu) : C’est un as : il (ou elle) est très fort(e).
Ironique : (en parlant d’une personne imprévisible) : Quel as ! (numéro, phénomène).
5. Recommandation officielle pour ace (*).
(*) Ace : Au tennis, balle de service qui fait le point, l’adversaire n’ayant pu la toucher.