Coque : n.f. (mot d’origine incertaine, peut-être du latin d’origine grecque coccum « kermès » ou du latin concha – conque– ou encore d’origine onomatopéique).
Le mot « coque » a plusieurs acceptions :
I )
1. Sens vieilli ou littéraire : Enveloppe extérieure calcaire d’un œuf d’oiseau.
Poussin qui brise sa coque (coquille).
Sens moderne : Œuf à la coque : œuf de poule cuit deux à trois minutes (plutôt trois minutes si l’œuf est froid) à l’eau bouillante, dans sa coque.
Elliptique : Des œufs coque, suffisamment frais pour être mangés à la coque.
2. Péricarpe lignifié de certains fruits.
Coque de noisette, de noix, de noix de coco (coquille).
Sens figuré : Coque de noix : très petite embarcation (coquille).
Sens vieilli : Coquille (d’huître).
3. Coque : Mollusque bivalve comestible (famille des Lamellibranches) dont on trouve de nombreux fossiles.
4. Enveloppe extérieure.
La coque protéique d’un virus (capside).
5. Cheveux, rubans gonflés en forme de coque (d’œuf).
– Citation de l’écrivain français Pierre Loti (1850-1923) : « D’imposantes coques de cheveux ».
II )
1. Ensemble de la membrure et du revêtement extérieure (d’un navire) (carcasse, corps).
Partie renflée de la coque (ventre).
Partie immergée de la coque (carène).
Bateau à une, plusieurs coques (monocoque, multicoque).
– Citation de l’écrivain français Paul Valéry (1871-1945) : « Laissant les vieilles coques pour les neuves, il s’institua constructeur de navires ».
2. Partie centrale du fuselage (d’un avion).
3. Automobile : Bâti rigide qui remplace le châssis et la carrosserie (monocoque).
4. Enveloppe de protection.
Coque pour téléphone portable.
Recommandation officielle pour blister.